MUSIQUE ET ASTRONOMIE

L’astronomie est l’une des plus anciennes sciences de l’humanité. Née des premières interrogations des hommes liées à la mythologie et à la religion, elle a fait partie, jusqu’à la fin du Moyen-Âge, des sept arts libéraux représentant, avec l’arithmétique, la musique, la géométrie, la grammaire, la rhétorique et la dialectique, l’ensemble des disciplines intellectuelles fondamentales. Nombreux sont les exemples historiques qui démontrent que les astronomes ont été influencés, dans leurs travaux, par les principes qui régissent la musique, tandis que plusieurs compositeurs ont rendu hommage aux éléments célestes dans leurs créations.

Pythagore a été le premier scientifique à associer étroitement la musique et l’astronomie, six siècles avant notre ère. Il cherchait le principe qui expliquait à la fois les phénomènes de la nature et les espaces cosmiques. Sa réponse fut l’harmonie ou l’association ordonnée des contraires, soit le ciel et la terre, Dieu et les hommes, ce qu’il appela le « cosmos ». C’est autour de cette idée qu’est né le concept d’harmonie des sphères.

LA TRADITION DES CHANTS DE NOËL

D’après la tradition catholique, les premiers chants de Noël furent chantés par les anges au-dessus de la crèche pour fêter la naissance de l’enfant Jésus. Historiquement, les premiers chants de Noël étaient des chants joyeux évoquant la Nativité, parfois même des chants rythmés ou des danses. Dès le Moyen Âge on joue des « mystères de la Nativité », forme de théâtre populaire où sont mises en scène les chapitres du Nouveau Testament relatifs à la naissance de Jésus. Ces saynètes sont accompagnées de chants spécifiques, les chants de Noël. Elles évolueront vers une forme appelée « pastorale », qui se concentre sur l’annonce faite aux bergers. Très en vogue à la Cour du roi de France au XVIIIe siècle, les pastorales sont encore populaires dans certaines régions, notamment en Provence. Le plus ancien chant de Noël français ayant subsisté jusqu’à aujourd’hui est le cantique Entre le bœuf et l’âne gris ; il remonte au début du XVIe siècle.

LA PATRONNE DES MUSICIENS

Sainte Cécile est la patronne de la musique, des musiciens, des compositeurs, des luthiers, des chanteurs et des poètes. Elle est fêtée le 22 novembre.

Cécile, fille d’un illustre praticien sicilien, était une jeune fille de la plus haute noblesse. Elle vivait au IIème siècle de notre ère. Elle possédait tous les dons de grâce, de beauté et d’innocence qu’une jeune fille pouvait avoir. Riche et cultivée, elle était fervente des arts et avait un talent tout particulier pour la musique. On raconte que Cécile possédait une très belle voix dont elle se servait pour chanter les louanges du Seigneur et qu’un ange veillait sur elle.

L’invention de la guitare électrique

L’invention de la guitare électrique a suivi de près celle de l’amplificateur électronique. Un brevet de capteur électromagnétique fut déposé en 1909 et accordé en 1911. Prévu pour le piano, il pouvait aussi bien s’appliquer à tout instrument à cordes en acier. Stromberg et Voisinet proposèrent, sans grand succès, la première guitare électrique en 1928.
Selon André Duchossoir, la première guitare électrique, un prototype réalisé par Lloyd Loar, alors luthier chez Gibson Guitar Corporation, était un modèle acoustique muni d’un capteur électrostatique.
Les premiers musiciens à utiliser les guitares électriques travaillaient, soit dans de grandes formations, soit dans des orchestres de danse. L’amplification du son de la guitare leur permettait de sortir du rôle d’accompagnement rythmique, tenu à la guitare, au banjo ou à la mandoline, selon les genres musicaux, pour participer à l’orchestre à égalité avec les anches et les cuivres. On ajoutait un capteur et un amplificateur à des guitares qui conservaient leur lutherie acoustique.

L’origine de la flûte traversière

La flûte traversière serait apparue en Chine, puis en Occident au Moyen Âge (XIIe siècle). Les premières descriptions de l’instrument ne datent cependant que du XVIe siècle, période à laquelle on l’appelait « flûte d’allemand ». Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, Jean-Baptiste Lully introduit la flûte traversière dans l’orchestre d’opéra et à partir du XVIIIe siècle, l’instrument se voit assigner une fonction importante de soliste, en raison de sa sonorité diaphane et de son agilité.

Pendant des siècles, les flûtes ont été fabriquées en bois, raison historique pour laquelle elles sont classées dans la famille des bois, même quand elles sont en métal. Le bois est progressivement remplacé par le métal au cours du XIXe siècle avec l’apparition de la flûte dite « Boehm ». Le métal permet en effet de réaliser des tubes plus réguliers, plus légers et une perce parfaitement cylindrique.

D’ou vient le scat ?

C’est Louis Armstrong qui a popularisé le scat dans le jazz, cet enchaînement d’onomatopées utilisées à la place des paroles. Il l’aurait utilisé pour la première fois lors de l’enregistrement de son titre “Heebie Jeebies”, car il aurait fait tomber ses paroles en faisant le clown et dût donc improviser le reste de la chanson.

d’où viennent les clés ?

La présence des clés sur les partitions remonte à l’époque médiévale à attribuer tout comme la portée musicale à Guido d’Arezzo. Leur dessin serait le résultat de la stylisation et de l’enluminure des lettres représentant les notes Do (C), Fa (F) et Sol (G). Au fil du temps, l’écriture des clés s’est transformée.

Si actuellement chaque clé indique une étendue particulière, jusqu’au 18ème siècle, celle-ci indiquait le type de voix s’y référant (soprano, mezzo, contralto, ténor, baryton, basse). Au fil du temps, certaines clés ont été abandonnées au profit de quatre clés principales aujourd’hui.